Travail du dimanche…NON merci !

Au conseil municipal de novembre, une consultation portait sur l’ouverture des moyennes surfaces de la commune sur cinq dimanches.

Les élus de gauche ont réaffirmé leur opposition, car à terme c’est bien la déréglementation du travail pour tous qui est en jeu, remettant en cause le jour de repos dominical en famille, mais aussi l’implication dans le monde associatif pour les activités pratiquées le dimanche, etc... Que les services de sécurité et d’urgence soient assurés c’est la logique, mais au-delà rien ne le justifie.

Il faut penser aussi à l’intérêt des petits commerces qui souffrent de ces ouvertures, et écouter ceux des galeries marchandes, obligés d’ouvrir leur boutique, sans quelquefois couvrir leur frais. Une des deux organisations patronales est d’ailleurs fortement opposée à toute ouverture du dimanche, rejoignant en cela la majorité des organisations de salariés.

On nous dira que cela fait du travail pour les étudiants, mais comment assumer correctement ses études quand on doit, en même temps, assumer un travail pour payer les frais toujours plus élevés d’entrée à l’université, les charges locatives, sa protection sociale, etc… Est-ce là la solution pour réussir ?

La loi dit que le travail du dimanche doit être sur la base du volontariat, mais chacun connaît les pressions plus ou moins déguisées que l’on peut subir sur le lieu de travail. Et lorsque ce n’est pas l’employeur qui fait pression, ce sont quelquefois les circonstances de la vie ou le niveau des salaires. Personne ne travaille le dimanche par plaisir. L’accepter aujourd’hui pour les autres, c’est accepter de se le voir appliquer demain.

Voila pourquoi les élus de gauche ont voté contre ce point de l’ordre du jour, comme nous l’avons fait au conseil communautaire du 7 novembre, où nous nous sommes opposés à l’ouverture de commerce sur la commune de Montbrison pour 12 dimanches par an.